Imprimer article

Le burn out

Le « burn-out » ou l’épuisement professionnel

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le burn-out se caractérise par un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail.

C’est un problème de plus en plus présent dans le monde du travail.

On peut dire que cela a commencé dans les années 90, les problèmes de santé psychologique au travail augmentent.

Epuisement professionnel, dépression, stress post-traumatique, anxiété… constituent des causes fréquentes d’absence prolongée du travail.

Ce stress est surtout présent dans les pays industrialisés où le monde du travail évolue constamment et rapidement à cause des nouvelles technologies, de la compétitivité, de la précarité de l’emploi, de la délocalisation des usines,…

Personne ne sombre dans le burn-out du jour au lendemain.

C’est un processus lent et sournois qui surgit progressivement.

L’épuisement se manifeste petit à petit.

L’individu va peu à peu déployer de plus en plus d’énergie dans son travail sans réussir à obtenir les résultats qu’il souhaite.

Et comme il est frustré de ne pas y arriver, il se concentre de moins en moins bien.

Pour corriger la situation, il va s’investir plus jusqu’à s’épuiser.

Cela peut durer un long moment avant que la personne touchée accepte son épuisement psychologique. Très souvent elle nie l’évidence.

L’épuisement professionnel provient toujours d’une surcharge relative au travail.

C’est l’équilibre entre la personne et la situation au travail qui s’écroule.

Il y a effondrement.

Le diagnostic est souvent difficile à poser, car pour beaucoup c’est difficile de distinguer un burnout d’une dépression.

Mais, dépression = dévalorisation et culpabilité alors que burnout correspondra plutôt à épuisement et effondrement.

Dans le burn-out, on trouvera une démotivation constante par rapport au travail, irritabilité marquée, colères spontanées, pleurs fréquents, frustration, sentiment d’être incompétent, goût de s’isoler, sentiment d’échec, baisse de confiance en soi, anxiété, inquiétude, difficulté à se concentrer, pertes de mémoire, pensées suicidaires dans les cas les plus graves.

Des symptômes physiques peuvent s’y associer tels que fatigue persistante, douleurs diverses, problèmes digestifs, sommeil perturbé, problèmes cutanés, perte ou gain de poids, infections plus fréquentes…

 

Quelles sont les différentes phases ?

On est d’abord plein d’enthousiasme, d’implication, d’ambition.

Puis cela tourne au stress permanent, à la surcharge, voire à l’épuisement.

Encore une fois, c’est un processus lent et lancinant.

On ne s’en rend pas compte très vite.

Et pourtant, plus vite vous allez réagir tôt, plus vite vous pourrez vous en sortir et vous tirer d’affaire.

Plus longtemps on persistera ou même on niera le problème, plus long sera le chemin de la guérison.

Déroulement type d’un processus du burn-out :

1. Prestation au sommet : « tout baigne » dans votre travail et vous vous donnez à fond… Mais vous êtes sans arrêt sous pression. En fait vous avez besoin de repos, mais vous le refusez, car cela vous semble impossible vu les exigences de votre entreprise et du contexte économique. En fait tout patine, mais vous ne vous en rendez pas compte !

2. Vous donnez trop : vous êtes « overbookés » et votre travail déborde sur votre sphère privée. Vous commencez à négliger vos contacts sociaux et vos hobbys pour récupérer le soir. Mais vous avez de plus en plus de mal à vous endormir et à faire de longues nuits.

3. Vous travaillez encore plus : vous consacrez encore plus de temps à votre travail, car vous n’arrivez plus à tout faire sur une journée…

Vous êtes de plus en plus frustré(e), irrité(e) et fatigué(e).

Vous commettez des erreurs sans arrêt. Vous êtes dans votre bulle.

Vous ne voyez plus le monde qui est autour de vous. Vous résumez votre vie à votre travail d’où angoisse, peur du vide, gestion des émotions négatives.

Des maux physiques vous assaillent, comme mal de tête, diarrhée répétitive et raideur des muscles, mais vous refusez de prendre ces plaintes en considération.

Tout contact et toute demande des autres vous deviennent pénibles et vous épuisent.

Le soir vous vous allongez, épuisé, et vous zappez d’un programme télé à l’autre, vous ne savez plus rien faire d’autre.

Vous ne mangez plus ou très peu…

4. Votre estime de vous même est au plus bas : vous n’êtes plus centré sur vous même. Vous tentez de dompter votre volonté, mais vous parvenez juste à vous traîner au boulot. Tout est foutu ! Vous êtes prêt à vous effondrer ! Votre énergie vitale vous quitte. Vous êtes le plus malheureux des êtres humains. Vous croyez être l’objet d’un complot collectif pour vous faire tomber…

Vous souffrez de maux de ventre et d’estomac, de troubles indéfinis voir d’hyperventilation. Vous êtes pris dans une spirale négative.

Mais vous persévérez : « haut les cœurs, vous n’êtes pas une mauviette… »

5. Plus de carburant : vous êtes un robot vide, tout creux. La vie n’a plus de sens et l’idée du suicide peut vous venir en tête. Rien de positif ne vous arrive. Vous avez tendance à la névrose paranoïde. Tout est de trop. Vous pouvez à peine sortir de votre lit, la dépression est à votre porte ; l’appétit sexuel devient un vague souvenir…

A côté des douleurs physiques, vous êtes pris de moments de panique et de crises d’angoisses qui vous tétanisent et vous bloquent dans tout projet.

6. Votre corps dit « stop » : plus possible d’aller plus loin.

 

Quelles sont les personnes à risque ?

En fait personne n’est à l’abri de l’épuisement professionnel.

Les hommes et les femmes sont tous touchés en proportions égales.

Mais il y a des facteurs qui peuvent augmenter les risques : le manque d’estime de soi peut amener la personne à se sentir incompétente si elle ne parvient pas à concrétiser les objectifs donnés, la difficulté à poser des limites, la difficulté à déléguer en cas de surcharge de travail, des attentes trop élevées par rapport à soi, trop de perfectionnisme et également une conscience professionnelle trop élevée.

 

Que peut-on faire en prévention ?

-Bien s’entourer et discuter avec ses proches des difficultés vécues au travail

-Etre à l’écoute des symptômes

-Chercher les causes de stress

-Discuter de l’organisation du travail avec son supérieur

-Fixer des objectifs réalistes avec son supérieur

-Apprendre à mieux gérer son temps

-Apprendre à dire non

-Apprendre à déléguer

-Prendre le temps de réfléchir avant de se lancer dans le travail

-Apprendre à décrocher (faire des pauses régénératrices !)

-Se changer les idées toutes les heures pendant 5 minutes

-Ne pas devenir esclave des nouvelles technologies (téléphone portable, internet, mails,…)

-Echanger des expériences avec ses collègues

-Avoir une bonne hygiène de vie

-Se réserver du temps pour soi

-Faire de la sophrologie !

 

 

Conclusion

Si vous ne vous soignez pas, votre corps décide de vous envoyer des messages qui sont de plus en plus forts, bien souvent.

C’est en fait un mécanisme de survie, car si le corps ne donnait pas de message, combien de temps survivrait-on encore ?

Vous avez progressivement donné trop de vous –même et vous n’avez pas écouté l’appel de votre corps…

Vous êtes complètement épuisé, mentalement, physiquement, émotionnellement.

Peu importe les raisons sous-jacentes, il est capital que vous vous remettiez, que vous récupériez de l’énergie et que vous appreniez à prendre soin de vous.

Entre autres méthodes, la sophrologie va vous être un outil précieux.

A la fois préventivement, et si vous êtes déjà atteint de burn-out, les résultats seront spectaculaires car la sophrologie va réellement vous aider à changer votre vision, à relativiser, à reprendre confiance en vous et en la vie, à minimiser l’importance des choses…

Béatrice Castermans-Van Elder

Psychothérapeute-Sophrologue

Peut vous aider grâce à la Sophrologie et une écoute attentive afin de vous aider à modifier vos comportements et ainsi progresser vers la santé retrouvée au niveau de votre stress.

0032 497/26 65 03